Point de croix, couture, crochet, tricot et autres loisirs créatifs
Parce qu'on est lundi...
Parce qu'il faut commencer la semaine en douceur...
Parce que cet article couve au chaud depuis très longtemps...
Aujourd'hui, article lecture !
Lecture que j'ai faite fin d'été dernier, il y a presque un an...
Lecture que j'ai faite parce le titre m'avait interpellé...
"Entre mes mains le bonheur se faufile"
Il s'agit du deuxième roman d'Agnès Martin-Lugand. Son nom ne vous dit peut-être rien mais si je vous donne le titre de son premier roman, ça vous parlera sans doute un peu plus : "Les gens heureux lisent et boivent du café" a fait beaucoup de bruit à sa sortie mais ne m'avait pas tenté.
Quatrième de couverture :
Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…
Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.
Comme chacun d'entre nous peut, un jour, remettre en cause son destin ou ses propres choix, Iris démontre qu'il y a toujours la possibilité d'un ailleurs
Mon résumé :
Iris décide de "tout plaquer" pour s'adonner à sa passion et cela contre l'avis de son mari et de ses parents.
Elle découvre alors un monde complétement différent, celui de la couture voire presque de la haute couture en entrant dans l'atelier de Marthe. Elle fera aussi la connaissance de son fils...
Tout cela lui va bien, elle est dans son élément et s'épanouit enfin.
Une énergie liberatrice
Mon avis :
Je n'en dévoile pas trop dans le résumé mais ce roman n'est pas si sage que cela. Il m'a fait pensé au jeu de séduction dans la veine de "Fifty shades ". Et la relation entre Marthe et son fils m'a rappelé celle de madame de Vertheuilh et du comte de Valmont jouant tous deux de la jeune Cécile (ouh la oui, ça remonte comme lecture de classique "Les liaisons dangereuses")
Il faut aller jusqu'au bout de sa quête d'identité. C'est certainement très risqué, mais finalement, en prenant le risque de se perdre, on peut aussi se trouver.
Ce roman m'a beaucoup plu donc en début d'année, je me suis laissée tenter par...